Le Blog-Magazine pour la femme en action.

Portraits WoW #2

Portraits WoW #2

5 femmes en action à découvrir dans l’édition Portraits WoW #2 ! 5 femmes qui ont osé allier « passion et business » :

  • Kelly Simon, co-fondatrice de « Paris, je te quitte »
  • Stéphanie Fila, co-fondatrice de Fairy Dream
  • Nadège, fondatrice du blog « Maman en liberté »
  • Mélanie et Léa, co-gérantes « Le studio des gourmets »


Kelly Simon,

co-fondatrice de PARIS, JE TE QUITTE


Quel est votre parcours et comment en êtes-vous arrivée à ce projet aujourd’hui ?

J’ai fait l’Ecole Supérieure de Commerce et de Management de Tours (ESCEM) avec spécialisation Marketing & Innovation. Pendant mon parcours scolaire j’ai eu l’opportunité, via mes stages, de tester différents environnements d’entreprise : Prisma Media (grand groupe presse), Groupon Paris (start-up en pleine croissance) et Communicaid (PME dans les bureaux londoniens).


La recherche du premier emploi n’étant pas évidente, je suis restée assez ouverte aux différents types d’entreprises privilégiant le contenu des missions et l’évolution potentielle : je voulais rejoindre une entreprise qui me permettrait de m’épanouir, de construire de vrais projets sans trop de hiérarchie et de pouvoir évoluer assez rapidement. J’ai alors rejoint Withings, une start-up française en pleine croissance sur le marché des objets connectés santé & bien être. J’ai accompagné l’évolution de cette entreprise pendant 4 très belles années : de 40 à > 200 employés, une évolution en tant que responsable Channel Marketing avec le management d’une équipe de 7 personnes et, comme pour beaucoup de start-up prometteuses, un rachat par un grand groupe (Nokia).


Avec un père entrepreneur, je baignais déjà dans ce monde depuis petite et je savais que c’était ce dont j’avais envie mais je me laissais le temps de gagner en expérience et en maturité. Ce sont ces 4 ans au sein de Withings qui m’ont fait franchir le cap : avoir eu un rôle important dans l’évolution de cette société, l’avoir accompagnée et y avoir donné beaucoup d’énergie mais avec une certaine frustration de ne pas avoir pu être au coeur des décisions stratégiques, notamment au moment du rachat qui a été une période plus compliquée (process de décision à rallonge, plus de hiérarchie, des projets qui ralentissent,..).


C’est à ce moment-là qu’Aurélie, une ancienne collègue et une amie dont je suivais le projet depuis sa création, m’a proposée de la rejoindre en tant que co-fondatrice. Son projet Paris, je te quitte, en était encore à ses débuts mais prenait de l’ampleur et elle avait besoin de quelqu’un pour l’accompagner dans cette belle aventure. C’était le moment et l’opportunité idéale pour moi. Je n’ai pas hésité longtemps car ça me semblait évident !


Quels sont les faits marquants ou les difficultés rencontrées ?

Je dirai que la décision de quitter Withings et de me lancer n’a pas été compliquée car j’étais très sereine et confiante de ma décision.


La première difficulté rencontrée a été celle de l’association : le projet ayant démarré avant mon arrivée, nous avons dû avoir de nombreuses discussions pour arriver à un accord commun sur les conditions de mon arrivée. Avoir ce genre de discussions avec une amie n’est pas toujours facile mais c’était un mal nécessaire pour débuter une collaboration dans un contexte sain.


N’ayant pas de bureau aujourd’hui, l’une de mes craintes était de réussir à s’imposer un rythme productif en continu. Mais le fait d’être deux dans cette aventure est un réel avantage : cela donne un vrai cadre et nous nous motivons et nous challengeons l’une et l’autre !


Ce qui n’est pas évident, c’est de comprendre le fonctionnement au global d’une entreprise et tout l’administratif qui va avec : la partie juridique, financière,.. certaines choses qui m’étaient complètement inconnues mais pourtant essentielles au fonctionnement d’une entreprise ! On en apprend tous les jours et on ne s’ennuie pas, ça c’est sûr ?.


Nous sommes dans beaucoup de projets en même temps, entre beaucoup d’opérationnel entremêlé par des discussions stratégiques et il peut parfois être compliqué de prendre du recul. Nous n’avons pas de « collègues » aujourd’hui, donc nos proches, famille & amis jouent également un rôle important dans notre projet : nous leur faisons tester nos nouvelles idées, leur demandons conseils.. et c’est ce qui nous aide à prendre la hauteur nécessaire pour ne pas avancer avec des œillères !


Comment réussissez-vous à concilier la vie personnelle et la vie professionnelle ?

L’équilibre vie pro / vie perso a toujours été essentiel pour moi. Je me suis énormément investie dans mon précédent emploi mais cela n’a jamais impacté ma vie personnelle et le temps que j’y consacrais. Je continue donc cette même vision dans ma vie entrepreneuriale : de journées bien remplies et productives, des soirées et weekend entre amis ou avec la famille pour décompresser. Même si je ressens moins le besoin de « couper avec le boulot » comme cela a pu être le cas en entreprise, je me force tout de même à bien délimiter vie personnelle et vie professionnelle. Je pense que c’est important sur la durée, pour soi mais aussi pour les gens qui partagent notre vie.


Avez-vous un modèle de femme qui vous inspire ?

Je n’ai pas de modèle type : je m’inspire de toutes les personnes que je rencontre au cours de ma vie. J’apprends et me nourris beaucoup des gens qui m’entourent. Pour moi c’est beaucoup plus inspirant de rencontrer des personnes « de près » qui nous font réellement partager leur vie qu’avoir un modèle « historique ». Quelques exemples : mes parents pour les valeurs qu’ils m’ont transmises (intégrité, positivisme, détermination, altruisme), des anciens collègues ou amis pour leur détermination et le parcours qu’ils ont construit, et plus globalement toutes les femmes qui arrivent à s’épanouir professionnellement sans compromis sur le temps accordé à leurs enfants, famille et amis.


Quels sont vos conseils aux femmes qui aimeraient se lancer dans l’entreprenariat mais n’ont pas encore franchi le pas ? 

  • Un conseil qui est valable pour tout dans la vie : il faut se lancer parce que l’on souhaite vivre quelque chose et non pour fuir une situation actuelle ! Il est donc essentiel d’être en phase avec sa décision et de bien y réfléchir en amont : pourquoi entreprendre ? Qu-est ce qui ne me plaisait pas dans ma vie professionnelle passée ? Qu’est-ce que j’aimais et que je ne vais pas retrouver (le confort, les collègues..) ? C’est le principe de la matrice de réflexion. D’ailleurs, on recommande à nos lecteurs qui souhaitent quitter Paris d’utiliser cette méthode ?


  • Il est aussi important de ne pas idéaliser l’entreprenariat, cela évitera de se mettre trop de pression quand on fait face aux premières difficultés ou désillusions.


  • Enfin, il faut être positif et profiter du moment présent : une start-up à ses débuts évolue constamment, il est très compliqué de penser long terme et cela peut être parfois perturbant.


C’est une décision importante mais si vous avez bien travaillé votre réflexion, il faut oser et se lancer. On apprend énormément et l’expérience est tellement riche que c’est déjà suffisant pour se dire que l’on n’aura pas de regret d’avoir vécu cette expérience !


Avez-vous une pensée inspirante à partager avec nos lectrices ? 

Profiter de la vie et de tout ce qu’elle peut avoir à offrir. Ne pas se laisser paralyser par la peur de l’échec et saisir les opportunités ! « Laisse tes rêves être plus grands que tes peurs et tes actions être plus fortes que tes paroles » Proverbe Africain.


Merci Kelly ? 


Retrouvez-la sur :

  • Site web : http://paris-jetequitte.com/
  • Facebook : https://www.facebook.com/parisjetequitte/
  • Instagram : https://www.instagram.com/parisjetequitte/
  • Twitter : https://twitter.com/parisjetequitte/


Stéphanie FILA,

co-fondatrice de FAIRY DREAMS


Pouvez-vous nous parler de votre parcours ?

Nous avons officialisé à proprement parler la création de l’agence FAIRY DREAMS en 2016, mais avons pensé le projet bien en amont. Nous avons commencé à travailler en freelance en renfort d’organisatrices de mariages pour acquérir de l’expérience.


Ornella et moi-même avons de l’expérience dans les métiers de la communication et de la relation client qu’elle soit avec des clients ou des fournisseurs.


C’est un gros avantage pour nous lorsqu’il s’agit de mettre en œuvre les moyens de communication pour se faire connaître et surtout quand on est amené à vendre nos prestations, convaincre les futurs mariés, et ensuite gérer les demandes des mariés/nos clients.


Quelles ont été les difficultés rencontrées sur votre chemin ?

La disponibilité. Il faut être présent pour les mariés le soir et le week-end puisqu’ils travaillent en journée. En plus de ça, il ne faut pas compter son temps. Au début, à la création, nous travaillions plus de 50h par semaine. Aujourd’hui, nous travaillons environ 35h par semaine, car nous sommes sorties du rush des débuts où il fallait tout mettre en place.


Le métier demande beaucoup de patience et de rigueur et le tout dans le plus grand des calmes. Il faut savoir gérer les imprévus comme par exemple le désistement d’un prestataire à la dernière minute. On entre dans l’intimité des familles donc il faut savoir gérer l’ensemble de la famille, comme les parents et les beaux-parents, qui ont parfois des difficultés à déléguer l’organisation du mariage de leurs enfants à une agence spécialisée.


Comment conciliez-vous votre vie personnelle et votre vie professionnelle ?

Nous sommes toutes les deux maman et chef d’entreprise. Nous portons les deux casquettes, mais il est tout à fait possible de concilier vie familiale et métier d’organisateur de mariages grâce à une bonne organisation au quotidien.


Au début, j’ai dû garder mon enfant faute de mode de garde. De cette expérience, je peux dire aujourd’hui qu’être wedding-planner tout en gardant son enfant à la maison est incompatible. Heureusement, par la suite, tout est rentré dans l’ordre.


Nos enfants sont gardés en journée, ce qui permet de pouvoir avancer sur le travail en cours et en cas de déplacement le soir, nous nous arrangeons avec nos conjoints respectifs pour qu’ils soient présents.

En revanche, il faut juste savoir que cela suppose de moins voir ses enfants en haute saison.


Avez-vous un modèle de femme qui vous inspire ?

Nous avons beaucoup d’admiration pour Oprah Winfrey car l’essentiel de son combat se porte sur le respect des droits des femmes, le racisme et la lutte pour l’égalité des sexes.


Une pensée inspirante avec Ose Vivre ?

 » À l’origine de toute réussite, il y a le fait d’avoir osé »

Inspiré de Jacques Audiberti.


Merci Stéphanie ? 

Retrouvez-la sur : https://www.facebook.com/evenementielorganisation/

Nadège,

fondatrice du blog « MAMAN EN LIBERTE »

Le moteur de Nadège, mariée et maman 2 petits garçons (1 an et 5 ans) est la Liberté.


Pouvez-vous nous parler de votre parcours ?

Titulaire d’une maîtrise de psychologie et d’un master en administration des entreprises, j’ai travaillé dans l’insertion et la formation professionnelle en tant que consultante puis manager. Ce fut une expérience très enrichissante pour moi, cependant après la naissance de mon deuxième enfant, en s’attachant à ce petit être, savourant chaque jour les petits pas de son développement et l’accompagnant dans sa découverte de la vie, j’aspirais à autre chose. A la question “Suis-je obligée ? », la réponse « Oui, parce qu’il le faut bien » n’était plus une condition nécessaire et suffisante pour motiver mes choix. Je voulais désormais prendre le temps de vivre, de profiter de mes enfants et me centrer sur l’essentiel… Il était donc temps d’oser et de passer à l’action !


Comment est donc né votre blog ?

Après avoir pris un congé parental, c’est tout naturellement que l’entreprenariat s’est imposé à moi. En effet synonyme de liberté, il est une manière d’utiliser mon temps et mon potentiel pour réaliser mes rêves plutôt que ceux de quelqu’un d’autre et de ne plus mettre en conflit mes aspirations professionnelles et celles de maman.


J’ai ainsi fondé au début de cette année le blog Maman en liberté pour partager mon aventure. J’ai ensuite créé une boutique en e-commerce me permettant grâce à internet de passer le plus de temps possible avec ma famille et même d’envisager d’explorer le monde !


Au sein de mon blog, je m’adresse aux mamans et plus largement aux femmes qui souhaitent comme moi se construire une vie authentique. En d’autres termes, une vie où l’on est soi-même et au maximum de son potentiel pour être en mesure de vivre ses rêves.


Mon objectif à atteindre : pouvoir dire en se regardant dans le miroir: « Je vis la vie qui me correspond et dans laquelle je peux être pleinement Mère, pleinement Femme, pleinement MOI! »


Avez-vous un message à adresser aux femmes qui nous suivent ?

Le message que je voudrais adresser aux femmes est le suivant : « Tu as été créée libre et capable de créer ! Ne laisse personne définir ce que tu es et t’empêcher de le réaliser. Ton passé, tes blessures, la société, ton entourage, rien ni personne ne dois enfermer ce qu’il y a au plus profond de toi. Vivre en accord avec ses valeurs est salutaire ! Ta priorité doit être de les trouver et que chaque parcelle de ta vie en découle. Donne-toi les moyens de vivre au maximum de ton potentiel pour que ta vie soit riche, libre, sans regrets et heureuse ! La perfection n’est pas un prérequis pour vivre une vie en adéquation avec ses aspirations et réaliser ses rêves, alors passe à l’action ! »


Merci Nadège ? 


Retrouvez-la sur : http://maman-en-liberte.com/


Mélanie et Léa,

co-gérantes LE STUDIO DES GOURMETS


Pierre, papier, ciseau ! C’est la meilleure façon de décrire la méthode de Léa, – presque – 24 ans, et Mélanie, 27 ans, pour faire avancer jour après jour l’entreprise de traiteur qu’elles ont créée il y a plus de deux ans.


Le Studio des Gourmets, traiteur à la recherche d’un autre titre, se spécialise dans les petits, tout petits événements de la vie quotidienne, et, grâce à l’alliance inédite d’un Artisan et d’une Artiste, permet de donner vie à des idées prêtes à manger !


Pouvez-vous nous en dire plus sur votre parcours avant d’entreprendre ?

Léa : Je commence parce que j’ai le parcours le plus simple. J’ai passé un bac général, en section ES, avant de me lancer dans une mise à niveau pour obtenir mon CAP Cuisine, puis j’ai fait une année d’alternance pour mon CAP Pâtissier. Le but initial était de monter un salon de thé avec ma sœur, mais le projet a un peu dévié en cours de route…


Mélanie : Mon parcours a été un peu plus chaotique. Après un bac littéraire, je suis passée par la fac de droit, et puis ensuite l’architecture d’intérieur, le design, le graphisme… avant de faire volte-face et de me lancer en cuisine. Nous nous sommes rencontrées l’année de la mise à niveau en CAP Cuisine, à Ferrandi (anciennement Tecomah), mais contrairement à Léa, pas de pâtisserie pour moi, à 22 ans j’étais déjà trop vieille !


Qu’est-ce qui vous a poussé à entreprendre aussi jeunes un tel projet ? D’ailleurs quel est le concept ?

Mélanie : Pour ma part, le peu de temps que j’ai pu passer dans des restaurants ne m’avait pas laissé de très bons souvenirs, plutôt l’inverse, et je ne fais pas partie des gens qui essayent encore et encore quelque chose qui ne fonctionne pas. Suite à ça, j’ai pris une année pour moi, pour réfléchir à mon avenir dans cet univers assez macho, mine de rien ! C’est durant mes réflexions, alors que je rendais visite à Léa pendant ses pauses au restaurant, que l’idée a germé.


Léa : Chez moi ça se passait plutôt bien, on m’avait même proposé un boulot à plein temps dans le restaurant de mon apprentissage, mais mon projet initial me semblait de plus en plus flou. Quand j’ai senti que son idée pouvait se transformer en quelque chose de plus concret, j’ai saisi l’occasion.


Mélanie : Et alors, t’es contente de ton choix ?


Léa : J’hésite encore ! Pour ce qui est du concept, il a beaucoup, beaucoup évolué au cours du temps. Notre première commande concernait des plateaux repas pour une entreprise, on a tenté les petits fours – vendus à la pièce, mauvaise idée – les pièces montées, les confitures, les repas de fête…


Mélanie : Maintenant, après moult versions de la chose, on se dirige vers un meilleur partage des tâches. Je crée tout ce qui me passe par la tête, et Léa tente de donner vie à tout ça !


L’entreprenariat n’est effectivement pas un long fleuve tranquille, quels ont été les temps forts de votre parcours ?

Léa : À ce niveau-là, ça tient plus de l’aventure que du temps fort…


Mélanie : Nous sommes passées par la fourrière de Nanterre, eu le pire fou rire de tous les temps après notre première commande, subi une cliente tyrannique et bossé 39h d’affilée pour la satisfaire, fait un joli burn-out…


Léa : Elle s’est même ouvert la main pendant une commande, et malgré le fait qu’elle ne sente plus son doigt, on a fait notre livraison avant d’enfin aller aux urgences, avec neuf heures de retard. D’ailleurs ça s’est fini avec neuf points de suture…


Mélanie : C’est l’aventure tous les jours ! C’est vrai que couplé avec notre âge, ça peut passer un peu – beaucoup – pour de l’inconscience, mais on ne peut pas avoir l’avantage de l’énergie de la jeunesse, sans l’inconvénient d’en faire un peu n’importe quoi…


Avez-vous rencontré des obstacles en tant qu’entrepreneuses ?

Léa : En tant qu’entrepreneuses au féminin, pas vraiment, pas contre en tant que jeunes entrepreneuses c’est une autre histoire. Pour beaucoup de « collègues » créateurs, notre jeunesse est une force, mais pour nous ça a souvent tourné au vinaigre. De la cliente qui nous prend pour des enfants à la naïveté exacerbée qu’on peut avoir à notre âge, ça a été plutôt compliqué.


Mélanie : On a beaucoup eu l’impression d’être des « proies faciles », que ce soit pour les commerciaux, les fournisseurs, ou même les clients très, très, trop tatillons, mais c’était vraiment à cause de notre âge, pas du fait que nous soyons des filles. Après, l’expérience a fait de nous de sacrés requins, en général mieux vaut ne pas nous croiser dans une ruelle sombre !


Léa : Notre âge a été un obstacle pendant longtemps, mais en le surmontant on s’est découvert une autre force, une capacité de résistance assez incroyable, donc je ne sais pas si on peut toujours appeler ça un obstacle, puisque c’est ce qui nous a fait grandir…


Mélanie : Pour l’instant, être une femme s’est avéré être beaucoup plus simple en tant qu’entrepreneuse qu’en restaurant. Avant, j’avais le droit à des exposés sur le fait qu’une femme soit moins forte, moins grande, moins résistante, et puis les congés maternité, blablabla… Maintenant ce n’est plus un problème ! Ça reste agaçant quand la banquière argumente que « vous lancer maintenant, alors que vous aurez bientôt l’âge d’avoir des enfants, est-ce que c’est vraiment une bonne idée ? », mais bien moins que celle qui a demandé à voir nos parents !


Auriez-vous des conseils à donner à une femme qui veut se lancer ?

Léa : Ne quitte pas ton CDI, c’est le Graal !!


Mélanie : Pire. Idée. Du. Monde.


Léa : Réellement, on donnerait sûrement les pires conseils aux gens, parce qu’on a tout découvert – inventé – sur le tas, mais si j’en avais un, ce serait vraiment de ne pas y aller seule. Être deux a été un énorme avantage, quand une des deux n’a pas le moral, la deuxième maintient le bateau à flots, on se complète totalement, c’est ce qui maintient le Studio sur deux jambes.


Mélanie : Parfaitement d’accord. Mon conseil serait de surtout d’écouter la première personne qui vous dira d’y aller, et de ne pas attendre que toutes les planètes soient alignées, parce que ça n’arrivera jamais ! On a passé des heures à créer des fiches techniques, tester des recettes et chercher des fournisseurs, aujourd’hui on recycle toutes ces recherches pour en faire des brouillons, on n’a rien gardé !


Léa : Pour l’anecdote, on avait créé un petit four pendant notre année de « préparation » avant de se lancer, un chou à la ricotta, avec du pesto, des petites billes de tomates… C’est devenu une tartelette au saumon !


Mélanie : Excellente métaphore de l’entreprenariat ! On sait où ça commence, jamais où ça finit.


Une phrase qui vous inspire ?

Léa : « La plus grande gloire dans la vie ne tient pas au fait de ne jamais tomber, mais de se relever chaque fois que l’on tombe » – Nelson Mandela.


Mélanie : « Un jour je suis née, depuis j’improvise ! »


Merci Mélanie et Léa ? 


Retrouvez-les sur :

Site web : https://www.studiodesgourmets.com/

Facebook : https://www.facebook.com/lestudiodesgourmets/

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L' équipe OseVivre  |   #OseVivre

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